Stress scolaire

Le Spectacle

Ce spectacle s'adressant à des jeunes en terminal nous avons choisi une forme résolument moderne et rythmée pour cette intervention.

Présentation des comédiens et de leur parcours professionnel .

Le spectacle débute par la présentions des comédiens.

Pour arriver à être ici comédien devant les spectateurs chacun des acteurs ont eu un parcours professionnel différent, divergent et unique.Ils sont les exemples vivants de la polyvalences, les reines et les rois du rebond.

Théâtre Image : les "Machines" sociales

Le joker lance un mot, les acteurs vont jouer par un geste et un son un élément de la structure invoquée . Les spect'acteurs sont invités à compléter cette machine qui va s'emballer puis ralentir pour s'immobiliser et chaque élément va crier un mot spontané, reflet de son ressenti profond.

Cet exercice de théâtre image permet le passage au spectateur à la position de spect'acteur et de se lâcher, de rentrer en action grâce au jeu spontané. L'obectif est une "dynamisation" et une liberisation corporelle et intellectuelle des spectateurs.

Théâtre Forum

Toute les familles sont des familles idéales

En famille.

Relation mère , père , fils. Ses projections, ses injonctions.

Stress de l'amour ou amour du stresse

A deux.

La découverte de la relation amoureuse se greffe sur une situation déjà très compliquée des choix d'avenir professionnel .

Quand on est bon on est bon!

Entre copain.

S'identifier au héros qui est le meilleur sans bosser !

Trop la pression!

En classe.

Les injonctions institutionnelles ..

CLOWN

Les rois du rebond.

Spectacle en chantier.Création janvier 2017

Thesaurus

Extrait d'un article de passeportsante.net retrouvez la suite sur le site.

http://www.passeportsante.net/

Qu'est-ce que le stress ?

Le stress empoisonne l'existence, au propre comme au figuré : non seulement rend-il la vie désagréable, il rend malade. Selon le Dr Herbert Benson, du Mind/Body Medical Institute de l'université Harvard, environ 80 % des consultations médicales seraient liées au stress, d'une manière ou d'une autre. De même que 60 % à 80 % des accidents de travail, selon l'American Institute of Stress.

Aujourd'hui, le mot figure dans les conversations courantes, même chez les enfants, mais il porte souvent à confusion. Est-ce que les choses m'apparaissent comme une montagne parce que je suis stressé, ou est-ce l'inverse? Le stress est-il dans les exigences de mon travail ou dans ma tête? Est-ce que je m'inquiète trop?

« Si je pouvais relaxer, disent les principaux intéressés, c'est certain que je ne serais pas stressé! » S'il est de l'ordre du possible d'apprendre à mieux résister physiquement et mentalement au stress, et même de le transformer en bon moteur de vie, cela exige néanmoins de se donner le temps de le faire.

Les trois composantes du stress

Quand on parle de stress, il y a forcément les trois éléments suivants, agencés selon des combinaisons extrêmement variables :

L'agent de stress, ou sa source : un stimulus d'ordre physique, mental, social ou émotionnel survient auquel il faut s'ajuster. Le stimulus peut être mineur (contravention) ou important (déménagement), positif (un mariage) ou négatif (un conflit), exceptionnel (une intervention chirurgicale) ou constant (un horaire trop chargé), prévu (un examen) ou inattendu (un accident), etc. Mentionnons aussi que le stress peut être d'ordre physiologique, et causé par des événements comme un médicament, une blessure ou un coup de froid, puisque l'organisme doit modifier sa chimie pour y réagir. Le manque de stimulation peut aussi créer du stress. Mais on se préoccupe surtout, aujourd'hui, du stress lié au mode de vie et plus particulièrement du stress psychologique.

La réaction de stress. Lorsque le cerveau sonne l'alerte, des réactions physiologiques immédiates - comme l'augmentation du rythme cardiaque, la constriction des vaisseaux sanguins et la montée d'adrénaline – assurent que le corps puisse réagir à la situation. S'ils persistent au-delà du temps nécessaire pour « fuir le tigre ou l'assommer », ces mécanismes donnent lieu à des malaises physiques et psychologiques : les symptômes de stress.

L'attitude. L'intensité de la réaction de stress dépend du message envoyé par le cerveau aux glandes endocrines, et donc de la perception qu'a l'esprit du stimulus en question – le fait de le voir comme plus ou moins dangereux, exigeant ou contraignant. Par exemple : un retard de cinq minutes ne crée généralement pas de stress, sauf si on pense qu'on va rater le train, ou si le cerveau imagine un autre scénario catastrophique - ce qui peut être le cas si notre éducation nous a férocement dressés à la ponctualité. Une attitude négative ou des attentes irréalistes donnent également lieu à des problèmes de stress.

En somme, le stress est une réaction réflexe, tant psychologique que physiologique, de l'organisme devant une situation difficile qui demande une adaptation.

Les symptômes du stress

Les symptômes physiques

- les tensions musculaires

- les problèmes digestifs

- les problèmes de sommeil ou d'appétit

- les maux de tête

- les vertiges

- le souffle court

- la fatigue

Les symptômes émotionnels et mentaux

- l'agitation

- l'irritation

- l'indécision

- l'inquiétude

- l'anxiété

- le manque de joie

- la mélancolie

- la baisse de libido

- la difficulté à se concentrer

- la faible estime de soi

Les symptômes comportementaux

- la perception négative de la réalité

- la désorganisation

- plus de difficulté dans les relations

- l'absentéisme

- la tendance à s'isoler

- l'abus de télévision

- la consommation accrue de tabac, de caféine, de sucre, de chocolat, d'alcool, de drogues

- l'évitement des situations exigeantes

Découverte du stress

C'est beaucoup grâce aux travaux de l'endocrinologue canadien d'origine autrichienne Hans Selye, menés au cours du XXe siècle, que l'on comprend les mécanismes biologiques du stress - ce qu'il a d'abord appelé le « syndrome général d'adaptation ». Il a identifié et défini le célèbre « fight or flight response » : ce qui se passe quand l'organisme monopolise ses ressources pour dominer la situation ou la fuir. C'est aussi à Selye que l'on doit d'avoir choisi le mot stress (en anglais : tension mécanique) et de l'avoir imposé en français. Il appelait le bon stress « eustress » et le mauvais « distress ».

Par la suite, le biologiste français Henri Laborit a étudié ce qui se passe quand la personne ne peut ni dominer la situation, ni la fuir : ce qu'il a appelé l'« inhibition de l'action ». Cette « paralysie situationnelle », a-t-il démontré, conduit précisément à des désordres neuro-psycho-immulogiques. Laborit est également célèbre pour avoir fait l'« éloge de la fuite », qui serait un recentrage de nos objectifs afin de sauver notre peau... de l'intérieur. Quant à l'Américain Richard Lazarus, on lui doit d'importantes études sur le stress psychologique et sur l'efficacité des moyens que les gens adoptent pour y faire face (coping).

Depuis les années 1960, des milliers de recherches ont été menées dans différents secteurs (l'immunologie, la cancérologie, la neuropsychologie, etc.) sur les multiples facteurs intervenant dans chacune des phases du stress, et sur les impacts du stress sur la santé. Il en reste pourtant encore beaucoup à découvrir, notamment sur les liens entre l'esprit et le cerveau, c'est-à-dire entre la psychologie et la physiologie.